Association des amis de Darius MilhaudQui êtes-vous ?

Aix -en Provence, Eleni Cohen administrateur, France
Une association loi 1901 d'Intérêt Général ayant pour but de favoriser la connaissance et la diffusion de l'oeuvre de Darius Milhaud et de promouvoir plus largement la musique francaise du XXième siècle.

mercredi 16 novembre 2016

DARIUS MILHAUD et ERIK SATIE : une fidèle amitié

Satie vient vivre à Paris à l’âge de douze ans. Vers 1880, il est élève au Conservatoire. La plupart des cours obligatoires l’ennuient, sauf celui de piano. Des dons exceptionnels pour la musique lui sont reconnus, surtout par son professeur de piano qui lui conseille de composer. 
Le Moyen Age l’intéresse et satisfait son penchant vers le mysticisme. Les mélodies voisines du chant grégorien qu’il écrit sont soutenues par une harmonie très moderne, des accords étranges. En 1887, ses premières œuvres bien connues sont des Sarabandes. Elles vont marquer une date dans l’évolution de la musique française, selon Roland Manuel. Debussy les étudie de près et le comprend bien. 14 ans plus tard, il composera lui-même une Sarabande donnée en hommage à Satie le précurseur. De même l’année suivante, nouvelle révélation avec les trois Gymnopédies au rythme insinuant, avec des lignes mélodiques à la courbe parfaite et des combinaisons d’accords dissonants. De plus en plus intéressé, Debussy décidera de les orchestrer. Ravel est également enthousiasmé par le nouveau style musical conçu par le compositeur solitaire, et l’on peut affirmer sans crainte que dans Ma mère l’Oye, la courte pièce La Belle et la Bête n’est pas autre chose qu’une Gymnopédie.
En 1890, impressionné par les musiques exotiques entendues à l’Exposition universelle de 1889, Satie écrit trois Gnossiennes où les inflexions du chant grégorien se mêlent à celle des airs exotiques. Les lignes mélodiques sont soutenues par de simples accords parfaits. 
En l’espace de quatre ans, Satie a lancé de nouveaux modes d’expression musicale basés sur des données anciennes : la primauté de la mélodie sur le rythme, l’écriture verticale, l’harmonie avec ses accords parfaits auxquels il ajoute les essais d’accords dissonants. Milhaud affirme dans ses notes sur le compositeur : L’art de Satie est une nouvelle renaissance… Satie se réalise pleinement et ramène la musique à la simplicité, ouvrant ainsi la voie aux  jeunes musiciens qui formeront l’école française d’après-guerre. 

La musique évolue sans cesse. Elle passe, s’épanouit, s’arrête quelques années, puis se renouvelle une fois de plus. Elle laisse alors perplexe l’auditeur qui commençait à aimer celle qu’il avait rejetée dix ans plus tôt. Et les protestations des abonnés au concert s’élèvent à nouveau. « On ne peut empêcher un fleuve de couler », affirme Jean Cocteau. Milhaud ajoute : « Patience et confiance ! Suivez l’exemple de Satie ! » Que dit-il ? « Ce qu’il faut, c’est faire crédit aux jeunes ! » 
A la fin du XIX° siècle, « les jeunes », encore élèves musiciens au conservatoire ou à la Scola Cantorum sont nombreux. Ils n’ont pas pu échapper à l’influence germanique de Wagner et César Franck ; puis à celle des russes, Moussorgski et Rimski-Korsakov. Satie, que Cocteau appelle « La Belle au bois dormant » parce qu’il se complait dans l’ombre pendant plus de 20 ans, devient le guide vers sa nouvelle musique. En silence, muré dans sa pauvreté qui l’oblige à pianoter chaque jour dans l’Auberge du Trou puis au bar du Chat noir pour gagner quelques pièces,, il est loin d’être inactif et continue à explorer seul le domaine harmonique. Ce faisant, il est considéré par Roussel, Debussy et Ravel comme  un précurseur génial. Ces musiciens qui n’habitent pas loin vont parfois le rencontrer à l’auberge, lui apportant une aide financière et proposant des sujets de discussions musicales ardentes….  

Les années passent. A son tour, Milhaud étudie au conservatoire à partir de 1909. Il a 17 ans. Curieux de toutes les musiques, il affirme sa personnalité et ses goûts en négligeant aucun concert, aucune manifestation où il peut rencontrer les musiciens dont les œuvres sont données à entendre. Rapidement une vigoureuse empathie va rapprocher Satie et Milhaud. Tous deux sont fidèles à la tradition, sont des mélodistes au lyrisme puissant ; ils aiment Mozart et rejettent Wagner, parlent beaucoup de Gounod. Ce que devient la musique française les préoccupe l’un et l’autre. Elle doit rester méditerranéenne, surtout méridionale. Gais de caractère, ils pratiquent la plaisanterie, l’humour même dans leur musique. Généreux et le cœur ouvert, ils offrent leur aide à tous ceux qu’ils voient dans la peine en musique comme dans leur vie quotidienne. Milhaud raconte : « Satie assiste à l’évolution debussyste ; il voit se dessiner le mouvement impressionniste que, dix ans avant, ses propres oeuvres annonçaient. Il en prévoit aussitôt le danger et, pour réagir contre une musique qui, après Debussy, deviendra d’une complication inutile, floue, uniquement subordonnée à des jeux de sonorité, à des combinaisons pleines d’intentions littéraires, il entreprend de travailler la fugue et le contrepoint à la Scola Cantorum… disciplines qui obligent à la sobriété et la concision. »  ( Darius Milhaud Notes sur la musique page 198 ). Dans ses œuvres et ses discours aux jeunes musiciens qu’il rencontre, il rappelle la tradition, et conseille l’exemple de Couperin, Rameau, Berlioz, Gounod, Bizet. Cette tendance ne peut qu’attirer l’adhésion de Darius Milhaud, lui-même persuadé que les qualités traditionnelles de la musique française sont la clarté, la simplicité,  l’aisance, la mesure dans l’expression et le souci des proportions. 

Pendant l’hiver 1914-1915, Milhaud est à Paris. Il n’a pas été appelé à l’armée pour des raisons de mauvaise santé. Il fait alors œuvre utile au Foyer franco-belge dont le but est de venir en aide aux réfugiés fuyant les batailles de Belgique. Darius y rencontre Gide, Cipa Godebsky qui avait l’habitude, en temps de paix, d’inviter chez lui les jeunes compositeurs. A de rares occasions, les soirées musicales du dimanche reprennent, donnant à Milhaud le plaisir de rencontrer et d’écouter Maurice Ravel, le fameux pianiste espagnol Ricardo Vinès, professeur de Poulenc, et Erik Satie jouant les dernières pièces pour piano qu’il vient d’écrire. C’est là que nait une amitié musicale mais aussi sentimentale entre Darius, 23 ans, élève du conservatoire à la forte personnalité, et un vieux compositeur au caractère entier, doué d’une sorte de pressentiment dans l’évolution de la musique.  « Il a joué un rôle auprès de quatre générations de musiciens…. Il a toujours pressenti ce qui allait se passer, laissant à d’autres le soin de pousser jusqu’au bout les idées qu’il soulevait. » ( Darius Milhaud ; Notes sur la musique page 135 ) . Milhaud l’admire pour sa jeunesse d’esprit qui lui permet d’inventer le style musical qui va plaire à la génération montante des jeunes compositeurs ; il en fait partie avec ses compagnons d’étude de son âge :  Auric,  Honegger, Germaine Tailleferre, Durey, Désormière, Jean Wiener ; plus jeune d’une dizaine d’années, Poulenc se joindra au groupe après la guerre. 

Pendant  les années 1917-1918, Milhaud séjourne à Rio de Janeiro comme secrétaire de Paul Claudel. Curieusement, à côté de la musique populaire qui le fascine par ses rythmes et ses chansons inoubliables, la découverte de l’intérêt pour la musique française que témoignent les compositeurs brésiliens l’étonne beaucoup. Le conservatoire de musique de Rio est dirigé par des compositeurs éclairés, Nepomuceno et Oswald. Ils n’hésitent pas à alimenter régulièrement la bibliothèque avec les partitions des plus importants compositeurs français. Pour leurs travaux d’étude, les élèves ont à leur disposition de nombreuses œuvres de Debussy, Ravel, Roussel, et d’autres partitions récentes comme celles de Strawinski et Schoenberg. « Ainsi le jeune compositeur Villa-Lobos écrit ses premières œuvres comme Amazonas sous l’influence et le dynamisme du Sacre du printemps. »  Darius Milhaud, un compositeur français humaniste page 54 ) L’engouement pour la production musicale du vieux continent est tel que Milhaud peut voir à un concert sa propre musique polytonale écoutée avec beaucoup plus d’intérêt qu’à Paris. 
C’est à Rio, dans ce contexte musical très ouvert que Milhaud est réellement initié à la musique d’Erik Satie. Pendant deux ans, il rencontre souvent un jeune couple de musiciens. La jeune femme, Nininhia, pianiste virtuose, avait été entraînée par son père à déchiffrer toutes les œuvres françaises contemporaines qu’il faisait venir de Paris. Elle était capable de jouer les œuvres de Satie à mesure de leur parution. C’est ainsi que Milhaud put lire et jouer de nombreuses pièces pour piano de Satie en compagnie de Nininhia.  Son mari, Oswald Guerra, composait des œuvres imprégnées de l’influence française. 
Grâce à l’hospitalité généreuse de Claudel, Milhaud va faire connaissance avec le grand danseur russe Nijinski. La troupe des Ballets russes dirigée par Diaghilev est invitée à donner des représentations à Rio pendant l’hiver 1917-1918. A Paris, ils viennent de créer le fameux ballet Parade de Satie. Milhaud en a connaissance par les nombreux courriers envoyés par ses amis parisiens, mais en parler avec les artistes est un immense plaisir. Claudel invite la troupe et son chef Ansermet à passer une soirée dans la grande salle de bal de la Légation.  Milhaud est ravi de pouvoir parler de la musique de son ami Satie avec le chef d’orchestre qui a dirigé celle du ballet. De plus, les danseurs se sont amusés à exécuter les passages importants de la chorégraphie. Une soirée inoubliable !... 

Serge Diaghilev, le dynamique créateur des Ballets russes, a été un des premiers à comprendre, dès la fin de la guerre, que la musique française se fourvoyait, les « suiveurs » de Debussy dans trop de brises parfumées et trop d’alanguissement, Milhaud et Honegger dans la complication. Le retour au folklore d‘Auric et Poulenc, qu’il soit ancien ou récent, l’inspire beaucoup plus. Le retour à Gounod dont on parlait à Paris lui convenait aussi. C’est pourquoi, en 1923,  il monte à l’opéra de Monte-Carlo de courts opéras français, par exemple ceux de Gounod, qui ne sont pas souvent joués. Mais il faut mettre en musique les nombreux récitatifs qui pourraient ennuyer le public. Il s’adresse à Satie, Auric et Poulenc pour Le médecin malgré lui, La Colombe, Philémon. Les 3 compositeurs, intéressés par le style d’écriture de tradition française qu’il faudra employer, acceptent volontiers la proposition de Diaghilev. Reste à faire le même travail pour une pièce de Chabrier, L’Education manquée. Satie y voit l’occasion de reparler de son ami Darius Milhaud dont la musique « compliquée » a toujours fait peur à l’impresario russe qui ne lui a encore proposé aucun contrat pour un ballet. Satie plaide, argumente : « Berlioz a déjà fait ce genre de travail ; il a modifié les récitatifs du Freischütz parce qu’il connaissait bien les accents de la langue allemande… Mon ami Milhaud connait bien l’écriture musicale de Chabrier, en particulier les éléments essentiels du style et de la langue française ». L’impresario accepte, n’ayant pas d’autre proposition. Milhaud le satisfera bien, au point de recevoir, quelque temps après, la commande de la musique d’un ballet : Le Train bleu.
En 1923  de jeunes musiciens français se regroupent sous le nom "d'Ecole d'Arcueil"pour rendre hommage à Satie qui vit reclus dans cette ville.Ce groupe est fondé par quatre musiciens que Milhaud avait présentés à Erik Satie .
Dans une lettre adressée le 12 octobre 1923 àRolf de Maré,le fondateur des Ballets suédois,Satie présentait ainsi cette "Ecole d'Arcueil" nouvellement fondée:"Ce qu'est l'école d'Arcueil?Le 14 juin dernier,j'ai eu l'honneur de présenter au Collège de France quatre jeunes musiciens,Henri Cliquet-Pleyel,Roger Desormière,Maxime Jacob et Henri Sauguet. Ils ont pris la dénomination d'Ecole d'Arcueil par amitié pour un vieil habitant de cette commune suburbaine.Oui, je ne vous parlerai pas de leurs mérites (n'étant ni pion,ni critique,heureusement).Le public est leur seul juge.Lui seul a le réel pouvoir de se prononcer"
Déçu par le groupe des six, Satie considérait que "l'Ecole d'Arcueil" devait lui succéder.Cependant les dix musiciens n'avaient pas vraiment d'esthétique commune,à part un rejet de Wagner,du romantisme et une recherche de simplicité dans la mélodie et l'harmonie sans négliger le jazz.Alors "l'Ecole d'Arcueil" ne survit pas à la mort de Satie .Seul Sauguet prolongera dans son oeuvre les idées du groupe .  En 1924, les deux dernières grandes œuvres de Satie sont créées, le ballet Relâche (qualifié de ballet instantanéiste) au Théâtre des Champs Elysées. Cette œuvre, livrée au mauvais goût de Picabia, est sévèrement jugée par la critique déchaînée et traitée de « bastringue à l’état pur » dans les journaux. Satie y a sacrifié sa réputation, selon ses derniers amis.

Son ballet Mercure produit avec Picasso est une suite de poses plastiques. Mais, si le peintre a été applaudi, le musicien a été hué par une bande de surréalistes. Picasso représente la jeunesse, et la conception du ballet a favorisé son travail: une suite de tableaux présentant les différents rôles que la légende accorde à Mercure : messager, magicien, voleur….  Satie avait une position plus ingrate ; il devait écrire 13 morceaux d’une musique de grand orchestre apparentée au music-hall.
Milhaud écrit à ses amis Hoppenot que le Bon Maître commence une période de jalousie et de fureur, qu’il est le seul musicien qu’il voit encore. Auric et Poulenc n’acceptent plus ses remontrances violentes à propos de leurs nouveaux ballets : Les Biches (Poulenc) et Les Facheux (Auric) qui ont eu un grand succès à Monte-Carlo pendant l’été.
Après la première de Relâche, Satie tombe gravement malade . Le comte  de Beaumont, ne tenant pas compte de ses protestations, réussit à l’hospitaliser à l’hôpital Saint Joseph. Madeleine Milhaud , Darius quand il est libre, et Caby un de ses derniers jeunes élèves le soutiennent jusqu’au bout. Ils le visitent le plus souvent possible. Satie s’éteint en juillet 1925. 
Conrad  Satie qui avait appris la mort de son frère par la presse  vint s'occuper des affaires du défunt Il  entassa dans une  valise tous les petits cahiers de musique et de feuilles éparses qu'il trouva et les apporta à Milhaud pour qu'il les classe et fasse publier ce qui en était digne. Ce travail  passionna,Milhaud comme il le raconte dans ses mémoires ." je pus confier la publication des Ogives, des Préludes et de la Messe des pauvres à Rouart-Lerolle. L'Universal Edition s'assura Jack in the Box, Geneviève de Brabant et obtint du comte de Beaumont le ballet Mercure dont il possédait le manuscrit."
Une vente aux enchères des objets ayant appartenu à Satie fut organisée et Milhaud raconte dans ses mémoires  Ma vie heureuse comment le jour de la vente," Ses amis décidèrent d'acquérir tout ce qui revêtait un caractère personnel. Déso, à côté du commissaire-priseur, tout en poussant les enchères, surveillait et rachetait ce qui était susceptible de nous intéresser. Je revins chez moi  avec toutes sortes de souvenirs : des cannes, des dessins à l'encre rouge représentant des personnages du ballet Uspuâ, sans doute ; des figurations graphiques, genre plain-chant, peinturlurées et encadrées et un grand tableau qui, je le constatai en le nettoyant, était le portrait de notre ami par Zuloaga." 1

En hommage au grand musicien disparu, le 17 mai 1926, le Comte Etienne de Beaumont, un des plus fidèles admirateurs de Satie, organise au Théâtre des Champs Elysées un festival des œuvres posthumes du Bon Maître retrouvées dans sa chambre. En 1899, il avait composé trois pièces de piano pour une pantomime de Dépaquit, « Jack in the box ». Milhaud se charge de les orchestrer. Diaghilev et ses Ballets russes vont en faire un ballet monté au théâtre Sarah Bernard en 1926 à la mémoire du « Bon maître ». La chorégraphie est de Balanchine, les décors de Derain. 
Pendant l’été, Milhaud écrit à son ami Hoppenot : Le Festival Satie a été triomphal. Que de jolies choses… !



Micheline Ricavy-Eleni Cohen

1/Ce portrait a été montré au public  en 2012 à l'office de Tourisme d'Aix-en-Provence lors de l'exposition Darius Milhaud ,une vie heureuse organisée par l'Association des Amis de Darius Milhaud .





Le 29 novembre 2016 ,à 20 h 30 , à l'auditorium Campra  du conservatoire, 
une soirée Hommage à Erik Satie : Récital Lecture par Patricia Schnell et ses élèves, Frédéric Isoletta et Olivier Braux aura lieu dans le cadre des conférences des Amis du Festival d'Aix -en- Provence 










lundi 11 avril 2016

UN CYCLE DE CONFERENCES
AUTOUR DE DARIUS MILHAUD
L’Association des Amis de Darius Milhaud vous propose un cycle de conférences dans les locaux de l’Arcade 
(Maison de Darius Milhaud, 6 Place Niollon à Aix- en -Provence)

Lundi 18 avril 17H30 (Arcade)
Les Symphonies de Milhaud par Robert Fajon

Lundi 23 mai 17H30(Arcade)
 Darius Milhaud et la Provence par Maurice Guis

 Lundi 20 juin 17H30 (Arcade)
Milhaud et le folklore du monde par Micheline Ricavy

Entrée libre dans la mesure des places disponibles

Ce cycle de conférence se poursuivra en septembre ,octobre et novembre
La dernière conférence aura lieu sous forme de conférence –concert
salle Villette au conservatoire Darius Milhaud 

mardi 1 mars 2016

Parution des Actes du colloque "Milhaud et la voix"



Les textes rassemblés dans cet ouvrage sont les
communications du colloque « Milhaud et la voix »qui s'est
tenu à Aix-en-Provence en 2013 dans les locaux  du nouveau
conservatoire de musique et de danse Darius Milhaud. Les
musicologues et conférenciers du Canada, du Brésil et de France
invités par l'association des Amis de Darius Milhaud ont présenté
les conclusions de leurs dernières recherches sur les œuvres
écrites pour la voix par le grand compositeur aixois. Leurs travaux
sont regroupés selon les formes de musique vocale étudiées :
mélodies, voix et piano, voix et instruments, cantates, chœurs a
cappella, œuvres dramatiques. Un accent important a été placé
sur les différentes techniques vocales reprises ou inventées par
Darius Milhaud dans nombre de ses compositions, quel que soit
leur genre. La dernière partie est un compte rendu du concert conférence
offert en clôture du colloque par deux jeunes musiciens
passionnés de musique populaire brésilienne. Leurs travaux ont
porté sur l’origine des airs repris dans Le Bœuf sur le toit.
L’ampleur et la précision avec lesquelles les œuvres vocales de
Darius Milhaud ont été analysées permettent de mieux comprendre
pourquoi le compositeur peut être qualifié de génie musical.

                                     LES AUTEURS
Pierre Cortot, Marie-Noëlle Lavoie, Micheline Ricavy,
Jacinthe Harbec, Robert Fajon, Philippe Malhaire, Lionel Pons,
Etienne Kippelen, Christian Gangneron, Aleksi Barrière,
Claire Luzi et Cristiano Nascimento.

Le livre est vendu au prix de 25 euros au siège de l'Association "lesamisdedariusmilhaud@gmail.com"
à la librairie "Le Blason" à Aix en Provence et à la librairie "Musicale Internationale"
 à Aix- en- Provence et à Marseille.


dimanche 3 janvier 2016

Les Amis de Darius Milhaud vous souhaitent une très belle année 2016




Sur la photo le piano de Milhaud qui a retrouvé sa place dans le Logis du Bras d'Or maison d'enfance de Darius Milhaud au bas de l'escalier qui mène à sa chambre.Au mur un portrait du musicien.