Satie vient vivre à
Paris à l’âge de douze ans. Vers 1880, il est élève au Conservatoire. La
plupart des cours obligatoires l’ennuient, sauf celui de piano. Des dons
exceptionnels pour la musique lui sont reconnus, surtout par son professeur de
piano qui lui conseille de composer.
Le Moyen Age
l’intéresse et satisfait son penchant vers le mysticisme. Les mélodies voisines
du chant grégorien qu’il écrit sont soutenues par une harmonie très moderne,
des accords étranges. En 1887, ses premières œuvres bien connues sont des Sarabandes. Elles vont marquer une date dans
l’évolution de la musique française, selon Roland Manuel. Debussy les étudie de
près et le comprend bien. 14 ans plus tard, il composera lui-même une Sarabande donnée en hommage à Satie le précurseur.
De même l’année suivante, nouvelle révélation avec les trois Gymnopédies au rythme insinuant, avec des
lignes mélodiques à la courbe parfaite et des combinaisons d’accords
dissonants. De plus en plus intéressé, Debussy décidera de les orchestrer. Ravel
est également enthousiasmé par le nouveau style musical conçu par le
compositeur solitaire, et l’on peut affirmer sans crainte que dans Ma mère l’Oye, la courte pièce La Belle et la Bête n’est pas autre chose qu’une Gymnopédie.
En 1890,
impressionné par les musiques exotiques entendues à l’Exposition universelle de
1889, Satie écrit trois
Gnossiennes où les inflexions
du chant grégorien se mêlent à celle des airs exotiques. Les lignes mélodiques
sont soutenues par de simples accords parfaits.
En l’espace de
quatre ans, Satie a lancé de nouveaux modes d’expression musicale basés sur des
données anciennes : la primauté de la mélodie sur le rythme, l’écriture
verticale, l’harmonie avec ses accords parfaits auxquels il ajoute les essais
d’accords dissonants. Milhaud affirme dans ses notes sur le compositeur : L’art de Satie est une nouvelle
renaissance… Satie se réalise pleinement et ramène la musique à la simplicité,
ouvrant ainsi la voie aux jeunes musiciens qui formeront l’école
française d’après-guerre.
La musique évolue
sans cesse. Elle passe, s’épanouit, s’arrête quelques années, puis se
renouvelle une fois de plus. Elle laisse alors perplexe l’auditeur qui
commençait à aimer celle qu’il avait rejetée dix ans plus tôt. Et les
protestations des abonnés au concert s’élèvent à nouveau. « On ne peut
empêcher un fleuve de couler », affirme Jean Cocteau. Milhaud
ajoute : « Patience et confiance ! Suivez l’exemple de
Satie ! » Que dit-il ? « Ce qu’il faut, c’est faire crédit
aux jeunes ! »
A la fin du XIX° siècle,
« les jeunes », encore élèves musiciens au conservatoire ou à la
Scola Cantorum sont nombreux. Ils n’ont pas pu échapper à l’influence
germanique de Wagner et César Franck ; puis à celle des russes,
Moussorgski et Rimski-Korsakov. Satie, que Cocteau appelle « La Belle au
bois dormant » parce qu’il se complait dans l’ombre pendant plus de 20
ans, devient le guide vers sa nouvelle musique. En silence, muré dans sa
pauvreté qui l’oblige à pianoter chaque jour dans l’Auberge du Trou puis au bar
du Chat noir pour gagner quelques pièces,, il est loin d’être inactif et
continue à explorer seul le domaine harmonique. Ce faisant, il est considéré
par Roussel, Debussy et Ravel comme un précurseur génial. Ces musiciens
qui n’habitent pas loin vont parfois le rencontrer à l’auberge, lui apportant
une aide financière et proposant des sujets de discussions musicales ardentes….
Les années passent.
A son tour, Milhaud étudie au conservatoire à partir de 1909. Il a 17 ans.
Curieux de toutes les musiques, il affirme sa personnalité et ses goûts en
négligeant aucun concert, aucune manifestation où il peut rencontrer les
musiciens dont les œuvres sont données à entendre. Rapidement une vigoureuse
empathie va rapprocher Satie et Milhaud. Tous deux sont fidèles à la tradition,
sont des mélodistes au lyrisme puissant ; ils aiment Mozart et rejettent
Wagner, parlent beaucoup de Gounod. Ce que devient la musique française les
préoccupe l’un et l’autre. Elle doit rester méditerranéenne, surtout
méridionale. Gais de caractère, ils pratiquent la plaisanterie, l’humour même
dans leur musique. Généreux et le cœur ouvert, ils offrent leur aide à tous
ceux qu’ils voient dans la peine en musique comme dans leur vie quotidienne.
Milhaud raconte : « Satie
assiste à l’évolution debussyste ; il voit se dessiner le mouvement
impressionniste que, dix ans avant, ses propres oeuvres annonçaient. Il en
prévoit aussitôt le danger et, pour réagir contre une musique qui, après
Debussy, deviendra d’une complication inutile, floue, uniquement subordonnée à
des jeux de sonorité, à des combinaisons pleines d’intentions littéraires, il
entreprend de travailler la fugue et le contrepoint à la Scola Cantorum…
disciplines qui obligent à la sobriété et la concision. » ( Darius Milhaud Notes sur la musique page
198 ). Dans ses œuvres
et ses discours aux jeunes musiciens qu’il rencontre, il rappelle la tradition,
et conseille l’exemple de Couperin, Rameau, Berlioz, Gounod, Bizet. Cette
tendance ne peut qu’attirer l’adhésion de Darius Milhaud, lui-même persuadé que
les qualités traditionnelles de la musique française sont la clarté, la
simplicité, l’aisance, la mesure dans l’expression et le souci des
proportions.
Pendant l’hiver
1914-1915, Milhaud est à Paris. Il n’a pas été appelé à l’armée pour des raisons
de mauvaise santé. Il fait alors œuvre utile au Foyer franco-belge dont le but
est de venir en aide aux réfugiés fuyant les batailles de Belgique. Darius y
rencontre Gide, Cipa Godebsky qui avait l’habitude, en temps de paix, d’inviter
chez lui les jeunes compositeurs. A de rares occasions, les soirées musicales
du dimanche reprennent, donnant à Milhaud le plaisir de rencontrer et d’écouter
Maurice Ravel, le fameux pianiste espagnol Ricardo Vinès, professeur de
Poulenc, et Erik Satie jouant les dernières pièces pour piano qu’il vient
d’écrire. C’est là que nait une amitié musicale mais aussi sentimentale entre
Darius, 23 ans, élève du conservatoire à la forte personnalité, et un vieux
compositeur au caractère entier, doué d’une sorte de pressentiment dans
l’évolution de la musique. « Il
a joué un rôle auprès de quatre générations de musiciens…. Il a toujours
pressenti ce qui allait se passer, laissant à d’autres le soin de pousser
jusqu’au bout les idées qu’il soulevait. » ( Darius Milhaud ;
Notes sur la musique page 135 ) . Milhaud l’admire pour sa jeunesse
d’esprit qui lui permet d’inventer le style musical qui va plaire à la
génération montante des jeunes compositeurs ; il en fait partie avec ses
compagnons d’étude de son âge : Auric, Honegger, Germaine
Tailleferre, Durey, Désormière, Jean Wiener ; plus jeune d’une dizaine
d’années, Poulenc se joindra au groupe après la guerre.
Pendant les
années 1917-1918, Milhaud séjourne à Rio de Janeiro comme secrétaire de Paul
Claudel. Curieusement, à côté de la musique populaire qui le fascine par ses
rythmes et ses chansons inoubliables, la découverte de l’intérêt pour la
musique française que témoignent les compositeurs brésiliens l’étonne beaucoup.
Le conservatoire de musique de Rio est dirigé par des compositeurs éclairés,
Nepomuceno et Oswald. Ils n’hésitent pas à alimenter régulièrement la
bibliothèque avec les partitions des plus importants compositeurs français.
Pour leurs travaux d’étude, les élèves ont à leur disposition de nombreuses
œuvres de Debussy, Ravel, Roussel, et d’autres partitions récentes comme celles
de Strawinski et Schoenberg. « Ainsi le jeune compositeur Villa-Lobos
écrit ses premières œuvres comme Amazonas sous l’influence et le dynamisme du
Sacre du printemps. » ( Darius
Milhaud, un compositeur français humaniste page 54 ) L’engouement pour la
production musicale du vieux continent est tel que Milhaud peut voir à un
concert sa propre musique polytonale écoutée avec beaucoup plus d’intérêt qu’à
Paris.
C’est à Rio, dans
ce contexte musical très ouvert que Milhaud est réellement initié à la musique
d’Erik Satie. Pendant deux ans, il rencontre souvent un jeune couple de
musiciens. La jeune femme, Nininhia, pianiste virtuose, avait été entraînée par
son père à déchiffrer toutes les œuvres françaises contemporaines qu’il faisait
venir de Paris. Elle était capable de jouer les œuvres de Satie à mesure de
leur parution. C’est ainsi que Milhaud put lire et jouer de nombreuses pièces
pour piano de Satie en compagnie de Nininhia. Son mari, Oswald Guerra,
composait des œuvres imprégnées de l’influence française.
Grâce à
l’hospitalité généreuse de Claudel, Milhaud va faire connaissance avec le grand
danseur russe Nijinski. La troupe des Ballets russes dirigée par Diaghilev est
invitée à donner des représentations à Rio pendant l’hiver 1917-1918. A Paris,
ils viennent de créer le fameux ballet Parade de Satie. Milhaud en a connaissance
par les nombreux courriers envoyés par ses amis parisiens, mais en parler avec
les artistes est un immense plaisir. Claudel invite la troupe et son chef
Ansermet à passer une soirée dans la grande salle de bal de la Légation.
Milhaud est ravi de pouvoir parler de la musique de son ami Satie avec le chef
d’orchestre qui a dirigé celle du ballet. De plus, les danseurs se sont amusés
à exécuter les passages importants de la chorégraphie. Une soirée
inoubliable !...
Serge Diaghilev, le
dynamique créateur des Ballets russes, a été un des premiers à comprendre, dès
la fin de la guerre, que la musique française se fourvoyait, les
« suiveurs » de Debussy dans trop de brises parfumées et trop
d’alanguissement, Milhaud et Honegger dans la complication. Le retour au
folklore d‘Auric et Poulenc, qu’il soit ancien ou récent, l’inspire beaucoup
plus. Le retour à Gounod dont on parlait à Paris lui convenait aussi. C’est
pourquoi, en 1923, il monte à l’opéra de Monte-Carlo de courts opéras
français, par exemple ceux de Gounod, qui ne sont pas souvent joués. Mais il
faut mettre en musique les nombreux récitatifs qui pourraient ennuyer le
public. Il s’adresse à Satie, Auric et Poulenc pour Le médecin malgré lui, La Colombe,
Philémon. Les 3 compositeurs,
intéressés par le style d’écriture de tradition française qu’il faudra
employer, acceptent volontiers la proposition de Diaghilev. Reste à faire le
même travail pour une pièce de Chabrier, L’Education
manquée. Satie y voit
l’occasion de reparler de son ami Darius Milhaud dont la musique
« compliquée » a toujours fait peur à l’impresario russe qui ne lui a
encore proposé aucun contrat pour un ballet. Satie plaide,
argumente : « Berlioz a déjà fait ce genre de travail ;
il a modifié les récitatifs du Freischütz parce qu’il connaissait bien les
accents de la langue allemande… Mon ami Milhaud connait bien l’écriture
musicale de Chabrier, en particulier les éléments essentiels du style et de la
langue française ». L’impresario accepte, n’ayant pas d’autre
proposition. Milhaud le satisfera bien, au point de recevoir, quelque temps
après, la commande de la musique d’un ballet : Le Train bleu.
En 1923 de jeunes musiciens français se regroupent sous le nom "d'Ecole d'Arcueil"pour rendre hommage à Satie qui vit reclus dans cette ville.Ce groupe est fondé par quatre musiciens que Milhaud avait présentés à Erik Satie .
Dans une lettre adressée le 12 octobre 1923 àRolf de Maré,le fondateur des Ballets suédois,Satie présentait ainsi cette "Ecole d'Arcueil" nouvellement fondée:"Ce qu'est l'école d'Arcueil?Le 14 juin dernier,j'ai eu l'honneur de présenter au Collège de France quatre jeunes musiciens,Henri Cliquet-Pleyel,Roger Desormière,Maxime Jacob et Henri Sauguet. Ils ont pris la dénomination d'Ecole d'Arcueil par amitié pour un vieil habitant de cette commune suburbaine.Oui, je ne vous parlerai pas de leurs mérites (n'étant ni pion,ni critique,heureusement).Le public est leur seul juge.Lui seul a le réel pouvoir de se prononcer"
Déçu par le groupe des six, Satie considérait que "l'Ecole d'Arcueil" devait lui succéder.Cependant les dix musiciens n'avaient pas vraiment d'esthétique commune,à part un rejet de Wagner,du romantisme et une recherche de simplicité dans la mélodie et l'harmonie sans négliger le jazz.Alors "l'Ecole d'Arcueil" ne survit pas à la mort de Satie .Seul Sauguet prolongera dans son oeuvre les idées du groupe . En 1924, les deux dernières grandes œuvres de Satie sont créées, le ballet Relâche (qualifié de ballet instantanéiste) au Théâtre des Champs Elysées. Cette œuvre, livrée au mauvais goût de Picabia, est sévèrement jugée par la critique déchaînée et traitée de « bastringue à l’état pur » dans les journaux. Satie y a sacrifié sa réputation, selon ses derniers amis.
En 1923 de jeunes musiciens français se regroupent sous le nom "d'Ecole d'Arcueil"pour rendre hommage à Satie qui vit reclus dans cette ville.Ce groupe est fondé par quatre musiciens que Milhaud avait présentés à Erik Satie .
Dans une lettre adressée le 12 octobre 1923 àRolf de Maré,le fondateur des Ballets suédois,Satie présentait ainsi cette "Ecole d'Arcueil" nouvellement fondée:"Ce qu'est l'école d'Arcueil?Le 14 juin dernier,j'ai eu l'honneur de présenter au Collège de France quatre jeunes musiciens,Henri Cliquet-Pleyel,Roger Desormière,Maxime Jacob et Henri Sauguet. Ils ont pris la dénomination d'Ecole d'Arcueil par amitié pour un vieil habitant de cette commune suburbaine.Oui, je ne vous parlerai pas de leurs mérites (n'étant ni pion,ni critique,heureusement).Le public est leur seul juge.Lui seul a le réel pouvoir de se prononcer"
Déçu par le groupe des six, Satie considérait que "l'Ecole d'Arcueil" devait lui succéder.Cependant les dix musiciens n'avaient pas vraiment d'esthétique commune,à part un rejet de Wagner,du romantisme et une recherche de simplicité dans la mélodie et l'harmonie sans négliger le jazz.Alors "l'Ecole d'Arcueil" ne survit pas à la mort de Satie .Seul Sauguet prolongera dans son oeuvre les idées du groupe . En 1924, les deux dernières grandes œuvres de Satie sont créées, le ballet Relâche (qualifié de ballet instantanéiste) au Théâtre des Champs Elysées. Cette œuvre, livrée au mauvais goût de Picabia, est sévèrement jugée par la critique déchaînée et traitée de « bastringue à l’état pur » dans les journaux. Satie y a sacrifié sa réputation, selon ses derniers amis.
Son ballet Mercure produit avec Picasso est une suite de poses
plastiques. Mais, si le peintre a été applaudi, le musicien a été hué par une
bande de surréalistes. Picasso représente la jeunesse, et la conception du
ballet a favorisé son travail: une suite de tableaux présentant les
différents rôles que la légende accorde à Mercure : messager, magicien,
voleur…. Satie avait une position plus ingrate ; il devait écrire 13
morceaux d’une musique de grand orchestre apparentée au music-hall.
Milhaud écrit à ses
amis Hoppenot que le Bon Maître commence une période de jalousie et de fureur,
qu’il est le seul musicien qu’il voit encore. Auric et Poulenc n’acceptent plus
ses remontrances violentes à propos de leurs nouveaux ballets : Les Biches (Poulenc) et Les Facheux (Auric) qui ont eu un grand succès à
Monte-Carlo pendant l’été.
Après la première
de Relâche, Satie tombe
gravement malade . Le comte de Beaumont, ne tenant pas compte de ses
protestations, réussit à l’hospitaliser à l’hôpital Saint Joseph. Madeleine
Milhaud , Darius quand il est libre, et Caby un de ses derniers jeunes
élèves le soutiennent jusqu’au bout. Ils le visitent le plus souvent possible.
Satie s’éteint en juillet 1925.
Conrad Satie
qui avait appris la mort de son frère par la presse vint s'occuper des affaires
du défunt Il entassa dans une valise tous les petits cahiers de
musique et de feuilles éparses qu'il trouva et les apporta à Milhaud pour qu'il
les classe et fasse publier ce qui en était digne. Ce travail
passionna,Milhaud comme il le raconte dans ses mémoires ." je pus
confier la publication des Ogives, des Préludes et de la Messe des pauvres à
Rouart-Lerolle. L'Universal Edition s'assura Jack in the Box, Geneviève de
Brabant et obtint du comte de Beaumont le ballet Mercure dont il possédait le
manuscrit."
Une vente aux enchères des objets ayant appartenu à Satie fut
organisée et Milhaud raconte dans ses mémoires Ma vie heureuse comment le
jour de la vente," Ses amis décidèrent d'acquérir tout ce qui revêtait un
caractère personnel. Déso, à côté du commissaire-priseur, tout en poussant les
enchères, surveillait et rachetait ce qui était susceptible de nous
intéresser. Je revins chez moi avec toutes sortes de souvenirs : des
cannes, des dessins à l'encre rouge représentant des personnages du ballet
Uspuâ, sans doute ; des figurations graphiques, genre plain-chant,
peinturlurées et encadrées et un grand tableau qui, je le constatai en le
nettoyant, était le portrait de notre ami par Zuloaga." 1
En hommage au grand
musicien disparu, le 17 mai 1926, le Comte Etienne de Beaumont, un des plus
fidèles admirateurs de Satie, organise au Théâtre des Champs Elysées un
festival des œuvres posthumes du Bon Maître retrouvées dans sa chambre. En
1899, il avait composé trois pièces de piano pour une pantomime de Dépaquit,
« Jack in the box ». Milhaud se charge de les orchestrer.
Diaghilev et ses Ballets russes vont en faire un ballet monté au théâtre Sarah
Bernard en 1926 à la mémoire du « Bon maître ». La chorégraphie est
de Balanchine, les décors de Derain.
Pendant l’été,
Milhaud écrit à son ami Hoppenot : Le Festival Satie a été
triomphal. Que de jolies choses… !
Micheline Ricavy-Eleni Cohen
1/Ce portrait a été montré au public en 2012 à l'office de
Tourisme d'Aix-en-Provence lors de l'exposition Darius Milhaud ,une vie heureuse organisée par l'Association des Amis
de Darius Milhaud .
Le 29 novembre 2016 ,à 20 h 30 , à
l'auditorium Campra du conservatoire,
une soirée Hommage à Erik Satie : Récital Lecture par Patricia Schnell et ses élèves,
Frédéric Isoletta et Olivier Braux aura
lieu dans le cadre des conférences des Amis du Festival d'Aix -en-
Provence