Originaire de Lille, ayant commencé tard son apprentissage musical, Françoise Choveaux doit le début de sa carrière à Robert Lannoy directeur du Conservatoire de Lille et à sa femme Lola Delwarde qui lui a légué tout son savoir pianistique avant de mourir. En même temps, elle suit des classes d’écriture et d’orgue avec Jeanne Joulain, élève de Marcel Dupré.Elle va ensuite à l’Ecole Normale de Musique de Paris dans la classe de Lélia Gousseau. Elle obtient une licence d’enseignement du piano.
Pour passer un cap, elle décide de partir aux USA suivre les cours de Léon Fleisher et Lilian Freundlich au Peabody Institute de Baltimore. Peu après elle réussit aussi le concours de la Juilliard School à New York où elle suivra les cours d'Eric Ewazen pour la composition et de Sacha Gorodnitski pour le piano. Elle trouve là une université où tous les élèves doivent en plus des cours de musique suivre des cours de matières générales comme la littérature, la sociologie, l’esthétique, les langues etc… afin de leur éviter de devenir des musiciens incultes tout en développant la dimension sociale et humaniste du travail professionnel et en favorisant leur insertion dans un monde complexe.
Pour passer un cap, elle décide de partir aux USA suivre les cours de Léon Fleisher et Lilian Freundlich au Peabody Institute de Baltimore. Peu après elle réussit aussi le concours de la Juilliard School à New York où elle suivra les cours d'Eric Ewazen pour la composition et de Sacha Gorodnitski pour le piano. Elle trouve là une université où tous les élèves doivent en plus des cours de musique suivre des cours de matières générales comme la littérature, la sociologie, l’esthétique, les langues etc… afin de leur éviter de devenir des musiciens incultes tout en développant la dimension sociale et humaniste du travail professionnel et en favorisant leur insertion dans un monde complexe.
De retour en France, elle poursuit sa double carrière de pianiste et de compositeur. C'est Madeleine Milhaud, l'épouse de Darius qui lui suggère d’enregistrer l'intégrale de œuvres pour piano de son mari en première mondiale. Elle grave ainsi trois CD nous offrant une interprétation magistrale de ces pièces trop peu connues, immédiatement récompensée par la critique et la presse internationale (19 de répertoire, 5 de Diapason, Choc du Monde de la Musique, 10/10 dans Fanfare).
C'est également Madeleine Milhaud qui l'exhorte à persévérer dans la voie de la composition.Connaissant les avis sans complaisance de cette dernière, Françoise Choveaux se donne la permission de devenir le compositeur qu’elle est aujourd’hui avec plus de 170 opus à son catalogue. Ses œuvres sont aujourd'hui jouées dans le monde entier
Si Françoise Choveaux a employé dans ses œuvres la polytonalité elle ne le doit pas à Milhaud. Par contre elle avoue des affinités avec ce compositeur peut-être à cause du Brésil où des gens de sa famille ont vécu. « Dans le Quatuor à cordes Brésilien, j’ai voulu décrire l’âme brésilienne, la saudade qui est un mélange d’une foule de sentiments :la joie, la naïveté, le désespoir, le fatalisme, la générosité. Je me suis aussi imprégnée de chansons populaires pour enfants et de rythmes brésiliens »,dit-elle à propos de son Op.101n°3. Elle compose aussi une Bossa novazinhas pour piano opus 124.
Elle a écrit trois Saudades, trois trios à cordes en hommage à Madeleine Milhaud :
l’op. 42 Saudade n°1 et l’op. 47-48 Saudades n°2 et n°3
l’op. 42 Saudade n°1 et l’op. 47-48 Saudades n°2 et n°3
Mais c’est dans son opus 22 le Mill’s Collège concerto pour orchestre, du nom de cet établissement où Darius Milhaud a enseigné de nombreuses années qu’elle témoigne de son admiration au compositeur en utilisant la même composition d’orchestre que dans La Création du Monde.
De mars 1999 à mars 2001, Françoise Choveaux est invitée par l’association Pour que l’esprit vive à l’Abbaye de la Prée (Académie musicale des Beaux-Arts) pour une résidence de création : elle y puise une force et une vitalité accrue.
Elle entame alors un cycle important consacré à l’orchestre. Tout d’abord, en poursuivant sa série de trois symphonies pour cordes aujourd’hui connues et interprétées par plusieurs orchestres (Orchestre de Saint-Pétersbourg, Orchestre symphonique de Sao Paulo, Orchestre de la Prée…).
Elle entame alors un cycle important consacré à l’orchestre. Tout d’abord, en poursuivant sa série de trois symphonies pour cordes aujourd’hui connues et interprétées par plusieurs orchestres (Orchestre de Saint-Pétersbourg, Orchestre symphonique de Sao Paulo, Orchestre de la Prée…).
Elle écrit aussi une série de concerti : Le 21 septembre 2002, l’Orchestre Philharmonique de Lituanie a créé son Concerto pour violon n°1 avec le prodige Vilhelmas Cepinskis lors d’une série de concerts dans les principales villes de Lituanie (21 septembre 2002).
En juin 2004, elle crée son Concerto d’Hiver pour piano et orchestre à cordes avec Le London Primavera Orchestra. après la Symphonie Blanche pour orgue , orchestre à cordes et timbale (op. 100) , dès 2001 sa Symphonie Indigo, est inscrite au répertoire d’orchestres comme celui de Saint-Pétersbourg, ou l’ orchestre symphonique de Sao Paulo).C’est le peintre Arthur Van Hecke dédicataire de sa Symphonie Indigo qui lui inspire ce titre, car Françoise Choveaux aime travailler en collaboration avec des écrivains , des peintres et des danseurs et mêler différentes disciplines en créant des partitions et des spectacles: écriture d’un conte musical pour enfants enregistré par Michel Bouquet, avec l’écrivain Lily Gros dont c’est la troisième collaboration et Jacob Vouters comédien elle crée Les Milles et une pâtes pour récitant, flûte, clarinette, 2 pianos, xylophone, harmonium, 2 violons, alto, violoncelle et contrebasse - une œuvre «musico- culinaire » pleine de saveurs sur un texte de Lily Gros avec la même orchestration que le Carnaval des Animaux de St Saëns. Elle compose une musique pour un feuilleton radiophonique, Les Francs-comtoises, produit par Radio France.Elle collabore aux spectacles de la chorégraphe Odile Duboc, elle écrit des compositions pour des musées, au Musée National de Reijavik en Islande elle se produit avec un programme de musique française lors d’une rétrospective André Masson, au LAAC Lieu d’Art et d’Action Contemporaine de Dunkerque elle donne un concert autour des Estampes de Jacques Doucet, le CoBrA français, avec le peintre Matthieu Schmitt elle monte un spectacle sur le thème des insectes.
C’est aussi en référence à la peinture que Françoise Choveaux parle de la musique de chambre une de ses formes d’écriture préférée, particulièrement celle pour cordes qui occupe une place importante dans ses compositions « La richesse des sons et des coloris pour cordes est une découverte de chaque instant. Pour un compositeur, je pense que le quatuor à cordes offre des possibilités à l’infini comme peut le faire la palette d’un peintre ».
En juin 2004, elle crée son Concerto d’Hiver pour piano et orchestre à cordes avec Le London Primavera Orchestra. après la Symphonie Blanche pour orgue , orchestre à cordes et timbale (op. 100) , dès 2001 sa Symphonie Indigo, est inscrite au répertoire d’orchestres comme celui de Saint-Pétersbourg, ou l’ orchestre symphonique de Sao Paulo).C’est le peintre Arthur Van Hecke dédicataire de sa Symphonie Indigo qui lui inspire ce titre, car Françoise Choveaux aime travailler en collaboration avec des écrivains , des peintres et des danseurs et mêler différentes disciplines en créant des partitions et des spectacles: écriture d’un conte musical pour enfants enregistré par Michel Bouquet, avec l’écrivain Lily Gros dont c’est la troisième collaboration et Jacob Vouters comédien elle crée Les Milles et une pâtes pour récitant, flûte, clarinette, 2 pianos, xylophone, harmonium, 2 violons, alto, violoncelle et contrebasse - une œuvre «musico- culinaire » pleine de saveurs sur un texte de Lily Gros avec la même orchestration que le Carnaval des Animaux de St Saëns. Elle compose une musique pour un feuilleton radiophonique, Les Francs-comtoises, produit par Radio France.Elle collabore aux spectacles de la chorégraphe Odile Duboc, elle écrit des compositions pour des musées, au Musée National de Reijavik en Islande elle se produit avec un programme de musique française lors d’une rétrospective André Masson, au LAAC Lieu d’Art et d’Action Contemporaine de Dunkerque elle donne un concert autour des Estampes de Jacques Doucet, le CoBrA français, avec le peintre Matthieu Schmitt elle monte un spectacle sur le thème des insectes.
C’est aussi en référence à la peinture que Françoise Choveaux parle de la musique de chambre une de ses formes d’écriture préférée, particulièrement celle pour cordes qui occupe une place importante dans ses compositions « La richesse des sons et des coloris pour cordes est une découverte de chaque instant. Pour un compositeur, je pense que le quatuor à cordes offre des possibilités à l’infini comme peut le faire la palette d’un peintre ».
Nous avons pu ainsi entendre cet été à Aix- en- Provence son très beau quintette n°2 pour piano op.108 une œuvre poétique et forte à la fois .
Françoise Choveaux poursuit parallèlement sa carrière de pianiste en s’imposant comme une interprète privilégiée de la musique française et particulièrement de Darius Milhaud bien sûr.
À la demande d’organisateurs de festivals dans différents pays (Italie, Belgique, France, Brésil, Etats-Unis…), Françoise Choveaux intègre dans ses récitals les œuvres qu’elle a écrites. Le 29 mars 2003, elle a créé au Carnegie Hall de New York son Poème pour violon et piano Hudson River, avec le violoniste Pierre Hommage.
Attentive à élargir l’audience de la musique partout dans les endroits les plus reculés elle est directrice artistique d’une association musicale européenne “Musiques en Eurorégion” et des Cabardièses de Pennautier.